► Waterin ◄
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Vous voici à la merci du Tyran...
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 La malchance vous guette; Chazera Ohnelli

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Chazera Ohnelli


Chazera Ohnelli


Messages : 129
Expérience : 33
Magie : Change-forme ~ curieux ?
Localisation : Au mauvais endroit au mauvais moment - pour vous.
Occupations : Ta mère a disparu depuis quelques jours, tu disais..?
Humeur : Instable, si on veut.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptyVen 18 Déc - 4:09

Identité


    ♦️Nom : Ohnelli
    ♦️Prénom : Chazera
    ♦️Âge : 26
    ♦️Date d’anniversaire : Un vendredi 13, bien évidemment... septembre, le 13.
    ♦️Camp : Partisan { Peut-être même l'Armée Noire, un jour, qui sait ? }
    ♦️Occupation : Dépenser la grande richesse du patrimoine Ohnelli et s'amuser.
    ♦️Magie avantagée :
    « Le corbeau, noir de mauvaises intentions, se posa sur le plus haut cloché de l'église. Ses plumes sombres et luisantes ainsi que son bec vicieux lui conféraient cet aspect inquiétant des contes et fables. Son oeil perfide observait les passants avec une patience sournoise. Il était un oiseau de malheur, conformément aux légendes. Dans la rue, un vieillard marchait, les épaules voûtées et la tête basse. La fourbe créature entre-ouvrit alors légèrement les ailes et croassa, avertissement à ceux qui flânaient ce jour-là devant le saint établissement. Le lendemain, le corbeau ne se posa pas sur le plus haut cloché de l'église. Dans l'ombre de celui-ci s'étendait l'aïeul de Waterin, inanimé. La malédiction du volatile noir s'était abattue sur lui. »

    « L'effraie posa ses longs yeux effilés par la malveillance sur sa proie. La petite créature trottinait dans l'ombre, une violente nervosité lui engourdissant les pattes. Elle sentait la présence du prédateur. L'oiseau de nuit considéra le rongeur avec autant d'amusement que de dégoût. Peut-être même y avait-il une pointe de pitié. Néanmoins, elle l'engloutit sans hésitation, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'enfonça pas ses serres dans la chair du petit animal avant de se combler la panse. Jouer avec la nourriture était l'un de ses nombreux péchés gastronomiques. La chouette s'envola vers le ciel sombre. Dans la nuit, on entendit son hululement sinistre et lointain. Les superstitions disent que c'est un mauvais présage. »

    « Le félin à la robe de jais galopa silencieusement sur la rue déserte. Il posa ses yeux étincelants sur une maisonnée très peu éclairée. D'un bon leste, l'animal rusé fit le tour du petit bâtiment en miaulant de façon doucereuse. La queue dans les airs, frôlant la brique fatiguée du piètre édifice, ainsi que les oreilles mielleusement tournées là où son regard phosphorescent tombait, le chat continua son manège jusqu'à ce qu'il aperçoive une brèche où il pourrait s'introduire. Il s'assied et la fixa avec malice. Si facile. D'un bond d'une légèreté typiquement féline, le petit quadrupède s'approcha de la percée. Juste comme il s'approchait, un canidé pointa son nez à sa droite et lâcha un aboiement menaçant. La petite bête sombre cracha en levant la tête d'une manière hautaine. Le chien, visiblement protecteur, s'approcha dangereusement. La créature de malchance s'évada alors, loin d'être apeurée, et tourna encore un peu autour de la maisonnée avec insolence. Hélas, il n'avait pu pénétrer à l'intérieur. Qui sait ce qui se serait produit par la suite. »


    ...Change-forme
    Corbeau;
    Chouette;
    Chat noir;
    Loup;
    Belette;
    Lièvre noir.


    Les éléments de Chazera sont, à l'évidence, l'air et la terre. Cependant, son lien avec la terre est plus étroit, raison pour laquelle ses transformations sont davantage portées vers les animaux terrestres. Malgré le fait que le premier animal en lequel elle se soit métamorphosée soit le corbeau, sa prédisposition pour l'air se limite à deux volatiles: le corbeau et la chouette. Jeune, elle possédait un grand Potentiel, ce qui se remarque par le nombre relativement élevé des possibilités de transformation. Six est en soi un petit chiffre, mais pour ce genre de pouvoir, c'est plutôt exceptionnel. Elle n'a malheureusement aucune capacité autre que celles-ci. Elle les maîtrise cependant à merveille, même si elle est encore incapable de maintenir sa transformation en chouette plus d'une demi-heure. Voilà pourquoi, la plus part du temps, le corbeau est son premier choix si elle désire passer par la voie des airs.
    La métamorphose est une chose des plus naturelles pour Chazera. Ses parents et professeurs ont longtemps cru que cela se limiterait à une mutation en corbeau jusqu'à ce que son pouvoir croît véritablement au milieu de son adolescence.



Dernière édition par Chazera Ohnelli le Mar 22 Déc - 1:35, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Chazera Ohnelli


Chazera Ohnelli


Messages : 129
Expérience : 33
Magie : Change-forme ~ curieux ?
Localisation : Au mauvais endroit au mauvais moment - pour vous.
Occupations : Ta mère a disparu depuis quelques jours, tu disais..?
Humeur : Instable, si on veut.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptySam 19 Déc - 6:05

Précisions


    ♦️Caractère :
    « Chazera est bipolaire. »
    « Chazera est schizophrène. »
    « Chazera est folle. »

    Ô combien de fois l'on remit en question sa santé mentale. Ô combien de fois les gens échangèrent des messes basses à son propos.

    « Chazera est excentrique,
    Chazera est sournoise,
    Chazera est vicieuse,
    Chazera est mauvaise. »


    Mlle Ohnelli, comme elle adore se fait appeler, a une personnalité plutôt... anormale, pour être politiquement correcte. Une fois elle est d'un sérieux implacable, de marbre et inébranlable. D'une furieuse froideur et indifférence qui effraya ses proches. L'autre fois, elle agit comme une enfant, riant aux éclats d'un ton dément devant le malheur des autres et gambadant de manière frivole. Elle sourit à tous les passants qui se demandent toujours si elle les prendra comme cible.

    Paradoxalement, le pire qui puisse arriver soit qu'elle tombe dans une passe enfantine. Sa pensée est alors totalement redirigée dans ce qu'elle fait de mieux : la misère des autres. C'est en quelque sorte une crise de destruction massive. Elle sera énergique, vibrante d'envie de s'amuser, enthousiaste et quasiment amicale. Si vous avez de la chance, Chazera vous prendra pour un compagnon de jeu. Si vous n'en avez pas, elle vous prendra comme jeu. Elle aime bien la compagnie, d'ordinaire, lorsqu'elle est d'humeur coquine. Ce qui la fit rire le plus ? C'est l'évidence même : qu'autrui soit désespéré, apeuré, au bout de la corde, quoi... Chazera est totalement dans une autre dimension dans ces moments-là. La peur ne l'atteint pas, la douleur l'encourage dans ses délires, les menaces sont comme une invitation insistante à venir jouer. Cela commence aussi brusquement que ça peut finir, n'importe quand, suffit d'un détail troublant ou stimulant. Elle utilise énormément son don de métamorphose pendant ces phases. Surtout la forme de loup qui est très utile pour chiper quelques moutons aux fermiers ou mordiller les mollets des bonnes femmes passantes. Très peu le lièvre, pour ne dire jamais, mais elle tourmente régulièrement les Watériniens sous forme de chouette. Semble-t-il que les gens trouvent louches d'avoir une effraie dans leurs couvertures. Surtout si elle mord!

    Mlle Ohnelli a aussi un tout autre aspect de sa personne : fermée, porteuse d'une silencieuse menace, pour ne pas dire blindée et armée. Ses pensées sont davantage... sensées, disons, dans de telles occasions. Les étrangers ne sont pas invités à venir la voir et encore moins les gens dont elle ne peut même pas sentir l'odeur sans avoir des frissons de haine. Seul son jardinier est en mesure de pouvoir l'aborder en étant certain qu'elle ne s'attaquera pas à lui. Et le grand, victorieux, magnifique Sund, bien évidemment. Elle se transformera davantage en lièvre, belette ou chat, animaux de nature discrète et sournoise. Si elle s'en prend à quelqu'un dans cet état de froideur, c'est pour le seul et unique motif de vengeance, ou parce que la mission le lui a été donnée. Ce qui n'arrive jamais, étant donné sa relative indépendance. Lorsque Chazera aborde le côté austère d'elle-même, ce qu'elle fait en général sont les trucs banals de la vie : des emplettes, se promener aussi, beaucoup, même, s'entraîner peut-être un peu, parfois elle jase avec son jardinier... cela peut être considérer comme sa moitié « normale ». Elle reste cependant une adoratrice de la malchance et ne se prive jamais d'un petit coup en bas de la ceinture. Ainsi soit-elle, rien n'est jamais parfait.

    Chazera peut aussi être « équilibrée ». Par « équilibrée », on sous-entend entre ces deux extrêmes qu'elle a en elle. Elle jouera les dramatiques puis s'esclaffera bruyamment, menacera en hurlant comme une détraquée mais prononcera le mot de la fin avec un ton sanglant d'une gravité des plus sincères. Chazera est étrange. Chazera est...
    Comment la trouverez-vous ?

    ♦️Physique : Chazera, comme tous les Ohnellli qui ont vu le monde, est une personne de grandeur moyenne aux épaules solides et à la stature bien droite. Elle a un corps puissant et souple, mince mais en conservant un certain aspect de force. Elle a une mâchoire fine et un menton étroit, des lèvres du même genre avec une pointe de sensualité et pulpeuses, un regard violet perçant et vif ainsi qu'un nez bien droit. Sa chevelure est longue, environ jusqu'aux reins, et est d'un jais tirant sur le gris sous un certain éclairage. Sa peau est immaculée et très pâle, encore une caractéristique propre aux Ohnelli, tout comme la prestance elle-même de son corps.

    Chazera se drape généralement de gris avec quelques pincées de couleur, des vêtements qui sont tout sauf encombrants et peu dérangeants pour ses transformations malgré que parfois provocants. Ses mains sont toujours gantées et une rumeur coure selon laquelle elle aurait des serres au lieu des ongles, mais ce ne sont que des racontars de vieilles pies. Ses longues jambes sont toujours cachées sous un long pantalon sombre et bien au chaud jusqu'aux genoux dans de solides bottes de cuir lacées. Dans son dos, elle a un sauvage tatou tribal criblé de cicatrices dues à l'inefficacité du tatoueur. Elle laisse souvent son petit œuvre d'art, comme elle l'aime l'appeler, bien en vue de tous les curieux qui se sont un jour demandé si la folle de Chazera avait encore assez de jugement pour apprécier l'art. Eh oui, c'était le cas.
    Et les breloques, elle adore.

    Chacune de ses transformations a un défaut, une particularité qui le différencie des véritables animaux de cette race. Lorsqu'elle est en corbeau, son petit œil violet est le signe indiquant qu'ils ont affaire à nul autre que l'Ohnelli. Quand elle emprunte le physique de l'effraie, les plumes noires à chaque extrémités de ses yeux dénonce la supercherie. Pourtant, le regard de la chouette n'en est que plus menaçant. Une fois en chat noir, son nez blanc, un défaut plutôt majeur, avertit les passants qu'ils n'ont pas affaire au bon vieux matou des ruelles. Son apparence de louve est d'une grosseur quasiment grotesque. Une telle bête se tiendrait davantage au nord. D'un coup d'œil, puisque tout le monde sait que les loups des alentours sont assez petits, les gens remarquent bien que c'est elle. Puis le lièvre noir, lui, il a l'extrémité des oreilles beiges. Ce n'est pas très commun...

    Même si, une fois métamorphosée, Chazera possède tous les sens et capacités de l'animal choisi, elle garde tout de même les habiletés limitées de son corps d'humaine sans aucun extra une fois de retour à sa forme originelle de femme.

Revenir en haut Aller en bas
Chazera Ohnelli


Chazera Ohnelli


Messages : 129
Expérience : 33
Magie : Change-forme ~ curieux ?
Localisation : Au mauvais endroit au mauvais moment - pour vous.
Occupations : Ta mère a disparu depuis quelques jours, tu disais..?
Humeur : Instable, si on veut.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptyJeu 24 Déc - 6:36

Histoire


    ♦️Origines : Waterin { Pourquoi sortir de son terrier lorsqu'il donne sur le meilleur des terrains de jeu ? }

    ♦️Position : Il y a quinze automnes, des remous rendirent la politique de Waterin un peu incertaine du chemin à prendre. Des royalistes commençaient à réclamer la monarchie, l'apparition d'un trône et du droit de veto. En fait, elle avait toujours été d'avis que c'était moins de paperasse inutile de compilation de votes, comme lui avait gentiment expliqué les royalistes en question, et franchement plus ingénieux. Alors imaginez la frustration de la petite lorsque l'on écrasa le mouvement monarchique pour garder une stupide démocratie en place. Demos cratos : pouvoir au peuple. N'importe quoi! On a longtemps cru que les quelques maisons brûlées furent le résultat de manifestations houleuses contre l'esprit de royauté, mais non, c'était plutôt la petite Ohnelli qui faisait des siennes pour enlever cette idée stupide de conserver le pouvoir au peuple de la tête de gens. Scandale, dites-vous? Eh oui, tout un choc.

    Tout cela pour dire que Chazera fut l'une des premières à sauter de joie lorsque l'on apprit la mort du conseil démocratique et la prise de pouvoir du tyran fou à lié de Sund. Inutile de dire que ce personnage la ravie au plus haut point, même si elle ne l'avait jamais rencontré, son idéal rejoignait totalement le sien. M'enfin, selon son point de vue. En plus, ça lui donne une raison de plus pour tourmenter des gens biens. Quelques petites rumeurs à propos d'une Armée Noire lui faisait aussi de l'œil...

    ♦️Histoire :
    Que feriez-vous si vous accouchiez d'un corbeau ??


    Petite mise en contexte : La famille Ohnelli était une famille de commerçants richissimes. Depuis des générations, les pêcheurs et artisans Ohnelli accumulaient des Un, amplifiant la fortune familiale et l'influence du nom Ohnelli. Faute d'avoir été doté de pouvoirs formidables, ils avaient une intelligence bien vive et le commerce était justement dans leurs cordes. La plus part d'entre eux s'achetèrent une île du Sud, à travers Yol, quelques-uns cherchèrent à se lancer dans l'agriculture des terres vastes d'Hun et resta sur Waterin un couple de cette glorieuse famille; les parents de Chazera. Eux se spécialisaient surtout dans l'importation de marchandise, puis la pêche en général. Ils étaient des gens pour qui tout devait être fait en bonne et due forme, proprement et avec un chic certain. Ça ne prit pas une ni deux qu'ils déboursèrent des sommes gastronomiques pour s'approprier une bonne terre sur Waterin et y construire un domaine. Aujourd'hui le Domaine Ohnelli.

    Il fut bâti à l'entrée de la forêt, dans un coin à l'opposé du château pour le respect de Sa Majesté, et les barbelés de fer forgé furent bien vite étranglés par les plantes grimpantes. La maison familiale trônait au centre, les jardins s'étendaient tout autour, un étang creusé pour la beauté de la chose faisait la joie des batraciens un peu plus loin et le reste se remplissait d'arbres centenaires de la forêt. Une vie de riche, quoi. Par contre, l'environnement de luxe ne suffisait pas au couple : il fallait aussi une fierté, une progéniture. Un autre génie de la lignée Ohnelli. Ils trépidaient déjà d'impatience.

    Que feriez-vous si vous accouchiez d'un corbeau ??


    Un cri d'effroi, des frissons d'horreur, une infirmière qui s'évanouit... une panique générale. Imaginez donc... vous vous attendiez à voir un poupon, tout mignon de sa binette fripée, les bras et les jambes potelés et voilà qu'un oiseau, noir et les plumes luisantes de liquide amniotique, croasse entre vos cuisses et réclame probablement autre chose à manger que le lait maternel. En tout cas, la mère de Chazera frôla la crise cardiaque. Et son père... pas la peine d'en parler.

    Ce fut une naissance difficile. Dans la cohue des infirmières qui se pressaient pour aller chercher le médecin spécialisé et les parents affolés, imaginez les répercutions. Chazera reprit sa forme de pouponne un quart de seconde avant que le spécialiste ne passe le pas de la porte. Tout le monde figea à la grande stupéfaction de l'homme en sarrau. Il jeta un regard interrogatif sur l'enfant qui braillait. Comme personne ne semblait daigner bouger le petit doigt, il s'activa et emmaillota la petite dans la couverture prévue à cet effet. Le médecin la berça sous l'expression de stupéfaction générale. Il demanda ce qu'il s'était passé mais n'eut que des bredouillements en retour. Haussant les épaules, il déposa la nouvelle-née dans les bras de sa mère qui murmura :

    « Un corbeau... je vous jure... c'était... un corbeau... »

    L'homme en blanc prit un air songeur puis déclara :

    « Eh bien, vous voilà mère de l'un des rares change-formes de ce monde! »

    *


    Au départ, le comportement de la jeune Chazera était déjà assez déroutant. Même bambin, elle affichait un contraste de personnalité saisissant et même inquiétant. Le fait qu'elle puisse s'envoler à tout moment suite à une subite transformation suscitait beaucoup de problèmes à ses parents. Elle fuguait déjà souvent, allait jouer les fouines chez les voisins bien qu'éloignés et s'amusait à laisser des petits cadeaux faits maison sur l'épaule des gens à qui le visage ne lui revenait pas. À partir de deux ans, la jeune Ohnelli démontra un féroce désir d'enquiquiner autrui. Les voisins disaient « mesquine » dans son dos et « coquine » en présence de ses parents.

    Une demi-décennie d'existence passa et le couple Ohnelli jugea qu'il était temps de la mettre au parfum de l'éducation, aussi tôt que tous ses prédécesseurs et bien-sûr avec un corps enseignant d'excellence. Rien de moins pour leur petite fille chérie si « débordante de vie ». Soulagement général : durant les cours, Chazera affichait un air sérieux pratiquement exubérant mais apprécié à sa juste valeur. Elle eut droit aux meilleurs des professeurs dès le début grâce à la bourse de papa. L'étude était rigoureuse et la petite fut soumise à de rudes épreuves de mental. Elle démontra le même génie de logique que ses ancêtres mais semblait très peu encline à l'exploiter.
    Le soir, après avoir peaufiné des travaux de l'Académie que sa mère jugeait négligés, sa folie débordait de nouveau et la bonne vieille Chazera revenait à la charge. Il y a longtemps que les objets fragiles comme des vases ou coutellerie de porcelaine ont été balayés du Domaine Ohnelli... c'était immanquable; elle les détruisait tous.

    Néanmoins, l'école équilibra un peu sa personnalité. Son sérieux et ses excès de violence se juxtaposaient et l'un atténuait l'autre. À huit ans, elle était une élève miracle si le soleil la réveillait convenablement ou une étudiante détestable autant pour ses camarades que pour ses enseignants si son père avait l'indélicatesse de la réveiller en sursaut. Pourtant, chacun se satisfaisait de ses résultats finaux plus qu'acceptables et l'on ne trouvait pas le moyen de lui reprocher son insoumission. Sa turbulence fut prise pour un trait de caractère qui s'atténuerait avec le temps. Ce qui n'arriva bien évidemment pas...

    Sa décennie d'existence se compléta et quelques troubles s'insinuèrent entre les membres de la famille Ohnelli. La mère de Chazera en arrachait toujours avec sa fille, de même que les nourrices, et son père commençait à se mêler à la politique de Waterin, ce qu'il se refusa pendant des années. La progression des royalistes était de plus en plus évidente et insistante.La grande fortune Ohnelli supporta les démocrates en quête de justice dans leurs démarches. Comme de raison, Zachary de son prénom, devint lui aussi un homme politique qui réclamait l'égalité et le pouvoir au peuple. Cette idée révolta Chazera. C'était absurde, selon elle, car en plus de lui voler son père cette stupide démocratie allait permettre tous les idiots du peuple de jeter leur grain de sel sur tout sans personne pour le leur empêcher, comme depuis des années. La démocratie... quelle idée dégoûtante. Il valait mieux avoir un grand manitou qui garderait un œil sur tout qu'une bande de non-érudits qui crieraient leurs besoins personnels et égoïstes en ayant des chances de se faire entendre. Le pouvoir ultime était cupidité et avarice, mais le pouvoir divisé était faiblesse et précarité. Et son père, qui était supposé être si intelligent, ne comprenait pas qu'ils utilisaient le concept de diviser pour régner contre eux-même. Ce non-sens provoqua chez elle un grand ébranlement et pendant l'année qui suivie, personne ne fut en mesure de stopper ses crises de folie. Elle évacuait son mécontentement en frappant sur les autres enfants, en volant, en massacrant les choses les plus précieuses aux yeux des gens. On n'eut autre choix que de la séquestrer dans le Domaine pour qu'elle ne s'attaque plus à personne. Zachary, inquiet pour le retard que sa fille pourrait prendre sur le programme académique, déboursa de bonnes sommes pour faire venir les professeurs à domicile. Évidemment, personne ne refusa l'offre.

    Pendant cette année, son père lui accorda peu d'attention, pris par son nouveau statut d'homme politique, et sa mère non plus, débordée par leur entreprise de commerce qu'elle devait gérer seule. Les enseignants de l'Académie étaient le plus gros de ses fréquentations. Elle n'avait pas d'amis de son âge – elle les tapait tous – et plus simplement aucune visite. Mais c'est cette année qu'elle rencontra peut-être son unique véritable ami ou du moins connaissance de confiance : le jardinier.

    *

    La pluie venait juste de cesser. L'herbe était parsemée de gouttelettes bien rondes et étincelantes au soleil. Le Domaine, infiniment tranquille et en paix, commençait à revivre à travers les gazouillements qui reprenaient et les lapins qui sortaient de leurs terriers. Chazera trottinait, pieds-nus, à travers les touffes fournies de verdure. Les percées de soleil se multipliaient et son sourire avec. La petite, ses cheveux grisâtres libres et au vent, passait son ennui en faisant une petite promenade dans son jardin gigantesque. Bien qu'elle embête généralement les gens, elle n'était pas tentée de nuire à la nature. Après tout, elle s'en sentait davantage proche que de ce monde d'offre et de demande.
    Chazera sortit d'un labyrinthe de haie de cèdre et aperçut, au loin, une silhouette penchée vers un bosquet de fleurs. Elle n'avait jamais vu qui que se soit s'occuper des jardins. Ou bien elle ne s'en souvenait pas, au choix. Une curiosité toute naturelle la poussa vers l'individu. L'homme accroupi à travers les tulipes et les strawburst yellow se redressa lorsqu'elle se posta à côté de lui, des yeux inquisiteurs lui donnant une expression fureteuse au visage.

    « Ah, tiens, la petite Ohnelli. »

    Sa voix avait été toute simple, ni accusatrice ou dégoûtée, c'était une chaste constatation. Immédiatement, Chazera fut piquée d'intérêt pour le vieil homme. C'est vrai, quoi, il n'était plus jeune-jeune et dès qu'une personne a les tempes grisonnantes, elle est vieille.
    L'inconnu lui sourit, criblant son visage basané de rides enthousiastes puis demanda d'un ton très amical :

    « Qu'est-ce que tu fais donc ici, toi ? »

    Chazera fronça le nez. Au passage, l'homme jeta un coup d'œil à la fleur sur laquelle il travaillait soigneusement et ajouta un peu de terre à sa racine. La petite nota à quel point il faisait un effort de délicatesse et eut une terrible envie de la piétiner, de piétiner toutes les fleurs sur lesquelles il avait pu poser les mains et dont il tira un jour satisfaction. Une impulsion soudaine d'arracher chaque plante du jardin l'envahit, mais elle n'y céda pas. Pour une fois, elle ne rendit pas une personne malheureuse en ayant l'occasion de le faire.

    « Vous êtes qui, vous ? » lança-t-elle de sa petite voix accusatrice.

    Le vieux releva vivement la tête, surpris par l'expression mortellement sérieuse de l'enfant.

    « Moi, petite, je suis le jardinier. Tu vois toutes les belles fleurs de ta maison ? Eh bien, c'est grâce à moi si elles sont toutes là. »

    Chazera, un peu impressionnée malgré elle, lâcha un cri de démente joie et empoigna une grosse marguerite d'un mouvement sauvage. Elle l'arracha à la terre et la balança comme un sinistre trophée de chasse. La réaction de l'homme la sidéra : il souriait. Pas même une parcelle de dépit.

    « Moi aussi j'adore les marguerites. Je les cueille souvent. Si tu la trouves jolie, tu peux la mettre dans un vase plein d'eau pour qu'elle reste ainsi plus longtemps, même à l'intérieur. Ça sentira bon dans ta chambre si tu la poses sur ta table de nuit. »

    La petite Ohnelli ramena la fleur blanche contre elle et la regarda, un peu indécise. Elle posa de nouveau les yeux sur le jardinier qui lui sourit derechef. Chazera s'assied alors parterre, tout près de lui, et demanda :

    « Vous avez une femme ? »
    « Non, bien malheureusement. Je suis seul. Mais tu sais, les fleurs sont toujours une bonne compagnie. Lorsque tu te sens seule, tu peux aller les voir, même en hiver elles seront là, sous la neige, endormies. Ma maman me disait souvent cela. J'imagine que c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui. »


    Il n'y avait aucune pincée de fatalité ou tristesse dans les dires du jardinier, seulement une simplicité légère et agréable.

    « Votre maman, elle disait beaucoup de chose ? »

    Et la conversation se poursuivit. Longtemps, très longtemps. Ils parlèrent et jouèrent dans la terre jusqu'au moment où les nourrices firent sonner la cloche du goûté.

    *

    Chazera poursuivit ses études maintenant privées et ses longues conversations avec le jardinier dont elle ne sut jamais vraiment le nom. Les royalistes furent réduits au silence, à sa grande colère qui muta en délinquance et fugues répétées. Zachary redevint tout de même plus présent mais semble-t-il qu'elle n'en avait rien à battre. Elle avait oublié son père. Elle avait oublié l'homme qui avait toujours les mains pleines de piles de papier qu'elle s'amusait à faire flamber avec un briquet. Surtout celles étampées par une indication rouge vif « important ».

    Une chose positive se produisit cependant durant son adolescence: elle retourna à l'Académie où rien n'avait changé sauf peut-être la peinture écaillée des murs des toilettes. Dans un exercice de concentration à l'intensité démesurée que lui avait soumis ses professeurs exigeants, elle mit à profit son immense Potentiel pour la première fois dans sa vie. Elle se métamorphosa en un loup au pelage sombre et épais, haut et solide sur pattes, les crocs menaçants... Chazera refusa de retrouver sa forme initiale pour le reste de la semaine, envoutée par toutes les possibilités de ce nouveau réceptacle, puis une fois épuisée mentalement, elle retrouva sa couette et dormit deux jours durant. L'Académie, dans des circonstances normales, aurait applaudi telle première autre transformation, mais il y eut tant de dommages dus à son incontrôlable tempérament que personne n'avait le cœur aux félicitations. Personne n'eut d'ailleurs le cœur de la gronder. Un cas désespéré... les nourrices n'en pouvaient plus, et les parents avec.

    Les autres transformations se succédèrent comme un rien. Une fois son Potentiel décoincé, il ne semblait plus y avoir de limite : chat, lièvre, belette, chouette, chat... puis plus rien. Aussi brutalement ça s'était produit, aussi brutalement cela cessa. Bien des gens furent soulagés : à chaque fois qu'elle découvrait une nouvelle forme, une semaine d'extase destructeur s'en suivait et tout le monde guettait les recoins pour ne pas apercevoir un animal d'allure louche qui s'apprêtait à les attaquer. On l'aurait fait enfermer, on l'aurait expropriée, exilée... si seulement elle n'avait pas été une Ohnelli. Et sans Zachary, la révolution aurait peut-être été impossible. Ça aurait été injuste d'exécuter sa fille alors qu'il avait fait tant pour Waterin.

    *

    Chazera galopait, la langue dans le vent, dans les larges couloirs de sa demeure. Sa queue de louve renversait tout ce qu'elle pouvait atteindre et ses larges flancs défonçaient les portes qui entravaient sa progression. Les nourrices étaient à sa suite, grosses empotées à bout de souffle et pitoyables, hurlant toutes de revenir, la suppliant d'une manière si pathétique que ça ne faisait qu'exciter davantage sa déraison. Les planchers de marbre et bois francs étaient lacérés par les griffes acérées de la bête sombre. Elle aboyait sauvagement. En d'autres mots, si elle avait été en forme humaine, ses rires tonitruants auraient été à donner des frissons dans le dos. Soudain, la louve fit demi-tour en dérapant légèrement puis fonça vers les femmes potelées. Elles hurlèrent de terreur en la voyant s'approcher à une vitesse stupéfiante, toutes certaines de voir la mort arriver. Au dernier moment, Chazera effectua un arc serré et agrippa au passage la robe de l'une des gouvernantes apeurées. D'un féroce coup de tête, elle la déchira en lambeaux puis repartit devant.
    Elle se retransforma en humaine et fit volte-face. Les pauvres dames étaient toutes tremblantes, quelques-unes de colère et d'autres d'inquiétude. La jeune Ohnelli pencha légèrement la tête sur le côté avec un sourire dément aux lèvres. Elle lança :

    « Jouez donc, mesdames ! »

    Puis elle éclata de rire, un rire sincèrement maniaque qui se muta en aboiements rauques lorsqu'elle reprit sa forme de louve. Les intéressées, indignées, coururent vers elle. Chazera repartit de plus belle, heureuse que le jeu reprenne. Dans un couloir aux nombreuses portes et fenêtres, elle effectua un crochet vers la droite et entra au salon. Le sol était d'une céramique glissante et elle dérapa énormément dans son tournant. Sa lourde carrure heurta le foyer et la lampe à huile qui illuminait la pièce sur le coin chancela sur son perchoir puis finit par tomber. Le verre se brisa sur sol en milliers d'éclat et le feu, gourmand et affamé, commença à dévorer les meubles et décorations du séjour. Chazera se précipita hors de la pièce avec empressement et entendit ses nourrices crier d'effroi devant le brasier déjà en expansion. Elle n'en prit pas compte et continua sa course jusqu'à ce qu'elle remarque leur absence. La chaleur ambiante commençait à se faire sentir de plus en plus. Elle oublia à propos de ses poursuivantes et décida de sortir. La louve fut surprise par un mur de flammes et recula vivement. Un peu anxieuse, elle galopa vers une autre sortie. C'était impossible; les flammes grugeait les murs de la maison avec avarice et ne voulait rien laisser de côté. Affolée, Chazera sauta par la fenêtre en aboyant. Elle s'éloigna de la demeure en feu le plus possible mais ses oreilles sensibles pouvaient encore détecter les cris désespérés des gens coincés à l'intérieur. Elle se retransforma en humaine et pris place dans l'herbe en penchant la tête sur le côté.

    Ses parents moururent ce jour-là, brûlés vifs dans leur propre Domaine. Les cuisiniers survécurent, quelques femmes de ménage, le jardinier qui était toujours à l'extérieur et Chazera elle-même.

    On entendit son rire exploser, dément et brillant d'une soif d'action nouvelle.

    *

    Chazera avait beau être déséquilibrée, elle n'était pas idiote. Elle trouva quelqu'un, quelque part, pour faire le bouleau que sa mère faisait pour la compagnie de commerce à sa place. Elle fit reconstruire son manoir selon ses préférences et adapté à toutes ses métamorphoses. Heureusement, le feu avait épargné les jardins car la pluie s'en était vite mêlé. Mais pas assez rapidement pour sauver des gens, il faut croire. Elle invita le jardinier à y vivre avec elle mais il refusa. Alors, tout simplement, elle fit démolir sa minable cabane et lui bâti un véritable petit palace selon le peu de chose qu'elle savait sur les goûts de son vieil ami. Il ne la jugea pas pour son geste; elle était ainsi et ne croyait pas avoir la responsabilité de la changer. Autant pour ce généreux cadeau que pour la cruelle fin de ses parents. Ça ne le regardait pas.

    La jeune Ohnelli continua de vivre sur la fortune de sa famille, toujours abondante dans les extravagances et destructrice. Par contre, elle faisait attention à sa demeure. Elle lui appartenait et personne n'y toucherait tant qu'elle existerait.
    Sa vie ne changea pas vraiment après cela. Elle continua ses études jusqu'à ses vingt ans où elle jugea en avoir assez. Rarement elle s'adonnait à des exercices de concentration dans ses jardins, mais toujours avec la compagnie du jardinier dont elle ne savait toujours pas le nom. Il était « le vieux jardinier » pour elle. Rien d'autre. Et, jusqu'à tout récemment, un changement majeur s'effectua sur Waterin : quelqu'un, un prénommé Sund, prit le pouvoir sans prévenir. En un clin d'œil, la monarchie revint en force, sans rien ni personne pour obstruer son chemin dans sa majesté. Les rumeurs parlaient d'un tyran, celui qui voulait le pouvoir. Chazera adora ce mystérieux dictateur dès qu'elle entendit parler de lui. Enfin, le retour à la raison ! Enfin, une personne à la puissance qui engloberait tous les idiots de cette île ! Même, on eut ouïe-dire qu'une certaine Armée Noire était rassemblée sous son commandement. Elle en rêvassa immédiatement.

    Puis, elle vit, tourmente, sourit à la malchance toujours et encore.

    Elle vous toise de son œil violet pour savoir à quel point vous aurez la poisse de l'avoir croisée.

Spoiler:


Dernière édition par Chazera Ohnelli le Sam 26 Déc - 19:58, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Misaki Kurohana

The Puppet.

Misaki Kurohana


Messages : 197
Expérience : 22
Magie : ♦️ Eléments ♦️ Eau, Vent.
♦️ Prédisposition ♦️ Empathie, Prescience, Chance.
♦️ Don ♦️ Annulation.
Localisation : ♦ Jamais bien loin de Gabriel.
Occupations : ♦ Etudiante à l'Académie, Résitance.
Humeur : ♦ Légère, la plupart du temps.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptyJeu 24 Déc - 10:14

xD
Mais on t'aurait attendue pour le bal, de toute façon !
(Vu à quelle vitesse on avance...)

Bref, bref, je n'ai pas le temps de lire ça de suite, (mais qui sait, Gabriel l'aura peut être, vu qu'il s'est mis en panne pour le RP~), néanmoins, je peux d'ores et déjà te dire que quinze ans auparavant, Waterin n'était pas une monarchie, mais qu'un mouvement monarchique a fichu la pagaille. Par conséquent, il va falloir que tu changes ce machin sur le camp ^^'

Brefouille,
Si je ne re recroise pas d'ici le 26,
Joyeux Nowel à toi, ma grande.
La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli 681681

Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Jewel

Sund - The Master.

Gabriel Jewel


Messages : 89
Expérience : 200
Magie : Absolute is mine.
Localisation : Aux côtés d'Uen.
Occupations : Contrôler, tromper, manipuler...
Humeur : Changeante.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptyJeu 24 Déc - 13:37

    Avant tout, bienvenue !

    En effet, j'ai pu prendre le temps de lire tout ça avant de disparaitre ( ou presque ^^" ) jusqu'au 27.
    Et je ne vois aucun problème sinon cette histoire de monarchie. Tu peux toujours dire que Chazera a entendu l'avis de royalistes ( au lieu des professeurs ) et que son père a participé activement à les combattre, ce qui n'aurait pas plû à la petite fille qu'elle était alors ?
    Après ça, je ne verrais aucun problème à ta validation =)

    Joyeux noël puisque je ne repasserais sûrement pas d'ici là ^^"
Revenir en haut Aller en bas
https://waterin.forumsrpg.com
Chazera Ohnelli


Chazera Ohnelli


Messages : 129
Expérience : 33
Magie : Change-forme ~ curieux ?
Localisation : Au mauvais endroit au mauvais moment - pour vous.
Occupations : Ta mère a disparu depuis quelques jours, tu disais..?
Humeur : Instable, si on veut.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptyJeu 24 Déc - 18:24

Merci merci : D
Je vais corriger cela... après Noël.

Joyeuses fêtes vous aussi 3
Revenir en haut Aller en bas
Chazera Ohnelli


Chazera Ohnelli


Messages : 129
Expérience : 33
Magie : Change-forme ~ curieux ?
Localisation : Au mauvais endroit au mauvais moment - pour vous.
Occupations : Ta mère a disparu depuis quelques jours, tu disais..?
Humeur : Instable, si on veut.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptySam 26 Déc - 20:01

Wala, corrigé, juste après le jour de Noël, comme dit ! -^^-

C'est un devoir de respecter ce que l'on dit ! 5

Hi hi (:
Revenir en haut Aller en bas
Misaki Kurohana

The Puppet.

Misaki Kurohana


Messages : 197
Expérience : 22
Magie : ♦️ Eléments ♦️ Eau, Vent.
♦️ Prédisposition ♦️ Empathie, Prescience, Chance.
♦️ Don ♦️ Annulation.
Localisation : ♦ Jamais bien loin de Gabriel.
Occupations : ♦ Etudiante à l'Académie, Résitance.
Humeur : ♦ Légère, la plupart du temps.


La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli EmptySam 26 Déc - 20:40

Cela m'a l'air bon !
Je te valide de ce pas.
=)

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé






La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Vide
MessageSujet: Re: La malchance vous guette; Chazera Ohnelli   La malchance vous guette;   Chazera Ohnelli Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

La malchance vous guette; Chazera Ohnelli

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
► Waterin ◄ :: ► Prémices ◄ :: 
► Registre ◄
 :: ► Présentations ◄ :: ► Présentations Validées ◄
-